Nous souhaitons progressivement passer aux emballages en tissu, c'est à dire le FUROSHIKI. C'est une technique japonaise d'emballage traditionnelle qui permet de réduire considérablement les déchets.
En effet, vous offrez un livre emballé (par nos soins) dans un coupon de tissu, plusieurs possibilités s'offrent à vous:
*la personne garde l'emballage et le réutilise à son tour pour offrir un cadeau
*elle vous le rend et vous le réutilisez
*elle vous le rend, vous nous le ramenez et on fait tourner !!
Nous avons besoin de vous car le principe n'est pas d'acheter du tissu pour vous le vendre mais d'en récupérer et ainsi de mettre en place un système économique, écologique et joli, car oui un emballage en tissu c'est très beau! Si cela vous plait, fouillez dans vos greniers, malles et tiroirs à la recherche de coupons inutilisés...
Dès aujourd'hui vous pouvez nous ramener à la librairie des coupons, nous nous chargerons de les découper aux bons gabarits.
Quelques consignes à respecter nous aideront à être efficaces :
Les coupons de tissus doivent être propres, souples et légers (mais pas transparents), tous les motifs et couleurs sont autorisé.es ET ils doivent au moins mesurer 50 x 50 cm sinon c'est trop petit …
Lors de votre passage en caisse, si vous souhaitez faire emballer vos achats vous ne choisirez pas le tissu, ce sera en fonction du stock que nous aurons sous la main, mais soyez sans craintes le furoshiki c'est beau ou même rigolo quelque soit le motif ou la couleur !
On compte sur vous pour nous accompagner dans cette démarche, on est très motivé.es !
On en profite pour remercier nos collègues de la Lison à Lille et de la Cour des grands à Metz pour leurs précieux conseils.
]]>A propos de la Beauté du Mingei,
Dans les années 1920, l’écrivain et penseur Yanagi Sôetsu crée le mouvement mingei pour valoriser et défendre les savoir-faire et les artisans qui fabriquent anonymement, humblement, les objets du quotidien. C’est un art produit par le peuple pour le peuple, où la beauté n’est pas le privilège d’une minorité fortunée mais un bien commun partagé par tous. Le mingei nous invite à regarder de près ces objets modestes, fidèles qui accompagnent notre quotidien, et à nouer avec eux une relation de confiance et de tendresse.
Un ensemble d'essais sur le mouvement mingei, porté par l'auteur et soutenu par une nouvelle génération d'artistes-artisans, qui appelle à approfondir la relation entre les humains et les objets qui les entourent.
à propos de la collection Le Banquet
« Aujourd'hui plus que jamais, avec une nouvelle conscience envers le vivant, nous souhaitons créer une autre relation avec ce qui nous entoure et ce qui nous nourrit. Tisser des histoires de nourriture, c'est parler de notre façon d'être au monde.
Il est temps de se retrouver autour de la grande table fédératrice de la littérature pour goûter au repas de la vie. Le Banquet fera naître en vous un savoureux espoir. »
Crédit photo Hélène Bamberger
]]>Pas de lectures imposées, venez échanger sur les lectures de votre choix qui vont ont marquées!
Bookclub gratuit mais réservation obligatoire auprès de l'association Juin69 (lien en bio du compte instagram).
Une réservation vous engage, merci d'être ferme dans votre inscription. Le cas échéant, merci de bien vouloir nous prévenir le plus tôt possible afin que les personnes en liste d'attente puissent en profiter.
À la fin du 16e siècle, Strasbourg est un foyer artistique éminent, dont l’activité doit beaucoup à sa position géographique privilégiée au cœur de l’Europe. Cette période de réveil des arts après la baisse d’activité qui fait suite à la Réforme est mal connue, car une grande partie de la production a disparu ou s’est trouvée dispersée. L’exposition souhaite explorer cette ultime saison de la Renaissance, marquée par la diffusion à travers tous les arts de la nouvelle grammaire ornementale inspirée des canons antiques et son adoption par les artistes et artisan·es de toutes spécialités.
Le catalogue de l’exposition est un véritable état des lieux de la recherche sur les arts à Strasbourg à la fin du 16e siècle, en reprécisant le contexte politique et culturel puis en abordant de grandes thématiques telles que l’architecture et l’urbanisme. Les œuvres phares font l’objet de contributions détaillées, à l’instar de l’horloge astronomique de la cathédrale, les grisailles de Tobias Stimmer ou encore les gravures de Wendel Dietterlin.
Ce dernier fait l’objet d’une publication dédiée, autour de son traité d’architecture publié initialement en 1593. Entre les portails, les colonnes et les cheminées de cette extravagante Architectura, on distingue des créatures étranges et des personnages tourmentés. Le livre propose une sélection d’une quarantaine de planches d’architecture complétées par un texte de Florian Siffer.
La troisième et dernière publication porte un titre éloquent : Petit livre d’art étrange et merveilleux. Il s’agit d’une traduction littérale de cet ouvrage paru à Strasbourg en 1538. Dans ce livre de modèle, le graveur Heinrich Vogtherr propose aux artistes et artisans de son temps un véritable répertoire de formes, qui est abondamment réédité et utilisé durant toute la période traitée par l’exposition – et qui paraît toujours étrangement actuel et familier en 2024. Dans le cadre d’un partenariat avec la Bibliothèque humaniste de Sélestat qui conserve un exemplaire original, les éditions des musées proposent une réédition de la totalité des planches de ce petit livre, avec quelques éléments de contexte et même une planche de tatouages éphémères, avec l’espoir que ces motifs, qui ont inspiré les artistes de la Renaissance, puissent faire de même aujourd’hui.
Les intervenant·es :
Cécile Dupeux, conservatrice en chef du Musée de l’Œuvre Notre-Dame et commissaire de l’exposition
Florian Siffer, responsable des collections du cabinet des Estampes et des Dessins (et auteur de la publication Architectura)
Lize Braat et Marine Tourret, éditrices aux éditions des musées de Strasbourg
]]>A propos de PERDRE LA MAIN
1994, le Rwanda est le lieu d'un massacre organisé : les Tutsis sont systématiquement pourchassés, tués ou mutilés par des Hutus enivrés d'alcool et de propagande anti-Tutsis. Dominique Sigaud, journaliste indépendante, est sur place.
Ce texte a donc trente ans de retard dit-elle. Mais la qualité de ce récit se situe exactement dans ce laps de temps. Dans ces 30 ans durant lesquels la journaliste se transfigure en écrivain.
Perdre la main revendique la place du témoin pour dire l'impossible, la nécessité d'opposer la langue et les mots pour riposter aux récits officiels, aux langues mortes des institutions. Et dire aussi la nécessité d'accompagner les survivants.
Photo : John Foley
]]>